Schaerbeek presque 15:20, au coin de l’avenue Rogier et Dailly, une lutte se mène en cette saison automnale. Un lierre provenant des voies du chemin de fer interrompt les transitions des réclames de ce panneau publicitaire qui domine le quartier. On se demande s’il ne s’agit pas d’une action « street art », d’un putch écologique ou d’un interlude publicitaire. Quoiqu’il en soit, en voyant cette scène, l’on peut se poser la question si l’écologie ne freine-t-elle pas le commerce de prime abord? Et comme le dit l’adage : « la nature reprend toujours ses droits ».
Le Miroir de la rue Froissart, 2019
Une histoire en trompe-l’œil
À Bruxelles, le béton et les chantiers ne sont jamais anodins même au Centre de Congrès de la Commission Européenne Albert Borschette situé au 36 de la rue Froissart à Etterbeek.
Ici les arbres sont faux et les fenêtres-miroirs, au-dessus, renvoient l’image des façades qui semblent trembler et craindre une destinée funeste.
L’image existe en couleur aussi.
L’attente du soleil, 2018
Bruxelles, depuis une terrasse située rue du Marais, une rangée bétonique de pots de fleurs bien alignés attend le retour du soleil. Derrière elle, une cohabitation improbable entre une issue de secours et une construction rationnelle de panneaux solaires questionne le futur suggéré par deux tours de verre (la tour Rogier et l’immeuble Covent garden) sous une lumière dramatique.