Bruxelles, sous un ciel de sang, la Suisse domine la paysage forain du Midi.
Il s’agit ici d’une photo prise depuis un smartphone que je me permets de vous présenter. Sa spontanéité et la force picturale des traits dans le ciel lui confèrent une dynamique picturaliste. La typographie est belle et bien capitale elle aussi.
La Suisse de Bruxelles, n’est autre qu’un toboggan de foire qui va servir de véhicule aux clichés tels que les hautes montagnes et les préjugés d’évasions (fiscales).
À Bruxelles, l’espace Gaucheret est une terre aromatique réputée pour les rencontresinterlopes, animales et bureaucratiques.
Intrinsèquement attaché au quartier Nord et à celui des affaires, l’espace Gaucheret est un lopin de verdure à la frontière des tours de verre et d’un quartier populaire. Son aménagement progressif n’a pas été simple et il reste toujours connoté de «no man’s land».
Alors que milieu urbain semi-aseptisé contribue à véhiculer une certaine sympathie pour la nature, le lieu est aussi un prétexte pour instrumentaliser le meilleur ami de l’homme afin d’illustrer la séduction, la découverte de l’autre ou le désir comme thématiques.
L’image ne raconte pas l’issue de cette rencontre olfactive de nos deux chiens cocasses. La taille n’a pas d’importance n’est-il pas? Sauf que je me demande comment le plus petit parviendra à monter le plus grand.
Et si le cœur vous en dit, un sentier de grande randonnée GR y passe pour une visite pédestre et alternative de Bruxelles :
L’histoire et l’aménagement du parc Maximilien est lié à la construction de près de 700 logements que l’on imagine derrière. Ils étaient destinés à recevoir les habitants de l’ancien quartier Nord.
En 2012, moment où la photo a été prise, le parc accueille la Ferme du Parc Maximilien, une véritable ferme au cœur de la Ville avec quelques évadés comme le témoigne ce coq capturé furtivement.