Bruxelles, par un jour pluvieux comme on en connaît tant, depuis un arrêt de bus situé avenue du port, la tour UP-site émerge de mon horizon de graffitis. Depuis mon abris, je vois que l’or et la pluie font bon ménage visuellement. Référent architectural, cette tour résidentielle est la plus haute du royaume et contribuera aux transformations du quartier et du logement.
L’invasion végétale, 2019
Schaerbeek presque 15:20, au coin de l’avenue Rogier et Dailly, une lutte se mène en cette saison automnale. Un lierre provenant des voies du chemin de fer interrompt les transitions des réclames de ce panneau publicitaire qui domine le quartier. On se demande s’il ne s’agit pas d’une action « street art », d’un putch écologique ou d’un interlude publicitaire. Quoiqu’il en soit, en voyant cette scène, l’on peut se poser la question si l’écologie ne freine-t-elle pas le commerce de prime abord? Et comme le dit l’adage : « la nature reprend toujours ses droits ».
Le Miroir de la rue Froissart, 2019
Une histoire en trompe-l’œil
À Bruxelles, le béton et les chantiers ne sont jamais anodins même au Centre de Congrès de la Commission Européenne Albert Borschette situé au 36 de la rue Froissart à Etterbeek.
Ici les arbres sont faux et les fenêtres-miroirs, au-dessus, renvoient l’image des façades qui semblent trembler et craindre une destinée funeste.
L’image existe en couleur aussi.