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Publié le par Bruno D'ALIMONTE

Mais où sont les voitures?

Alors que la STIB enregistre une baisse de fréquentation de plus de 40 % en 1 an depuis la pandémie, je me demande que sont devenues les voitures à Bruxelles? Tout le monde serait-il entrain de marcher ou de pédaler?

Avec une un arc-en -ciel en guise de passage pour piétons qui promeut l’inclusion LGBT, je trouve cette photographie en phase avec sa diversité et les politiques qui y sont menées. Les vélos à tout-va et les piétons nonchalants apportent une quiétude relative au cœur de l’Europe.

En même temps, cette image questionne une autre réalité : la voiture absente et pourtant encore si « capitale ».

Place Shuman juin 2020, un passage piéton célèbre la cause LGBT tandis que des piétons et des vélos circulent. Illustration de Bruno D'ALIMONTE pour Brussels Eyes
Mobilité Douce à Bruxelles © juin 2020 Bruno D’Alimonte

À Bruxelles le piéton et le cycliste sont les gagnants de la nouvelle mobilité. La Région y œuvre par son plan régional Good Move avec l’optique de diminuer notre impact sur l’environnement, de rendre nos déplacements plus équitables et de manière apaisée.
Le buts sont de concilier qualité de vie, santé et impératifs économiques. Il est donc bien question de vivre ensemble.

Grande absente dans l’image : la voiture. Qu’en est-il exactement?

Surpris de voir les rues calmes et paisibles, j’apprends dernièrement les chiffres de la Febiac, la fédération belge et luxembourgeoise de l’automobile et du cycle.

Tendance en baisse

Selon les statistiques 2020 de la FEBIAC, , nous assistons à Bruxelles à baisse généralisée des immatriculations des voitures depuis vingt ans:

  • – 25% pour les voitures neuves
  • et de -17% pour les véhicules d’occasion.


En regardant plus attentivement et en croisant un peu les informations, le parc de voitures reste proche des 500 000 unités pour une population 1 200 000 habitants, soit presque 0,9 voiture par ménage. Cette affirmation est pourtant trop simpliste puisque 46% des ménages bruxellois ne bénéficient pas d’une automobile.

Sans mettre en cause l’utilité des voitures, on voit clairement une dualisation de la société et l’on comprend pourquoi aussi l’espace public bruxellois doit entrer en cohérence avec sa population. CQFD.

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