Issue de Secours

Bruxelles, 3 décembre 2021, le gouvernement nous apprend que nous repartons vers un durcissement des mesures sanitaires : limitation des contacts sociaux, enfants masqués dès l’âge de 6 ans, parascolaire interdit, obligation du télétravail, etc.

Pour illustrer et penser l’isolement imposé

Au passage Charles Rogier, tandis que l’économie populaire tremble pour une durée inconnue, une issue de secours est ouverte et munie d’un filet de sécurité. L’occasion est trop belle pour illustrer notre quotidien en « mutation » face au virus.

Tandis que le vaccin agit comme combattant, les mesures hygiéniques de repli sont vécues comme clivantes ou injustes par certains.

Le syndrome de la cabane, cette forme de nouvelle vie sans lien réel, se généralise avec pour conséquence l’enfermement volontaire et l’isolement décidé

Il en découle un quotidien hyperconnecté dans le virtuel, une forme de vie par procuration dans laquelle chacun cherche l’info qui lui convient le mieux, que l’on soit complotiste ou non. Ce repli autocentré et la perte du lien placent tout individu dans une forteresse mentale dans laquelle il n’y a que peu de place pour l’altérité.

Le Virus et les mesures sanitaires induites accélèrent un processus humain d’aliénation pour certains, pour d’autres c’est un sale moment à passer.

Du conceptuel à Platon

Quant à cette sortie de secours en provenance du sous-sol, elle peut être interprétée comme une invitation d’y entrer ou une sortie en douce. On s’interroge sur ce qui s’y passe à l’intérieur et j’y vois une allusion au mythe de la caverne de Platon . Dérision conceptuelle d’un photographe, j’ai envie de vous poser la question.

Les sorties de secours, elles vous parlent?

Pour aller plus loin

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