La Région pousse la pédale et incite le bus pour sauver le monde.
Plus de transports en commun et une meilleure infrastructure pour les cyclistes sont les 2 leviers opérés par la Région pour favoriser la nouvelle mobilité douce. Au regard de la photographique qui suit, nous comprendrons aisément que les cyclistes sont plus démunis envers leur sécurité.
Si les automobilistes trinquent à mesure que leur espace dédié se rétrécit et les piétons dégustent aussi face à l’usage chaotique du deux roues.
Où allons-nous avec un cohabitation aussi tendue?
Vers la rue cyclable partout?
La Stib dont la région investit massivement pour le déploiement de son infrastructure et le vélo, ce symbole d’un combat à mesure des attentes et désirs écologiques, sortent grand vainqueurs de la politique-mobilité bruxelloise .
Pour comprendre la tendance, j’ai eu envie de vous parler de l’ingéniosité de la Région pour protéger les usagers faibles avec le concept de « rue cyclable » grâce auquel, le vélo a pris progressivement davantage sa place sur les voies publiques secondaires en plus de pouvoir circuler en sens contraire des voies uniques.
À Bruxelles, au regard de la politique vélo menée par la Région de Bruxelles-Capitale, le concept de rue cyclable devait être perçu comme un moyen de « cyclabiliser » (sic) certains grand axes routiers de la capitale et de développer des infrastructures cyclables.
- «le cycliste peut utiliser toute la largeur de la voie publique lorsqu’elle n’est ouverte qu’à son sens de circulation et la moitié de la largeur située du côté droit lorsqu’elle est ouverte aux deux sens de circulation;
- toute rue cyclable est accessible aux véhicules à moteur;
- les véhicules à moteur ne peuvent pas dépasser les cyclistes;
- la vitesse ne peut jamais y être supérieure à 30 km/h»
En pratique, avec la rue cyclable, la voiture est réduite à une nuisance tolérée et la tendance tend à se répandre car ceci n’est qu’un exemple.
Vers un transport public en expansion
En termes de mobilité, en plus des cinq nouvelles lignes de bus du plan bus, la région travaille sur six nouvelles lignes de trams. À cela s’ajoute la nouvelle ligne de métro 3, qui est en train d’être creusée. Partout, la STIB s’adapte à Bruxelles qui change et connecte des nouveaux quartiers de manière à pallier les restrictions liées à l’automobile tolérée.
Cette politique a un coût : plus d’un milliard d’euros pour tenter de réussir une ville agréable et alternative à la voiture.
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Vers le meilleurs des mondes à pied?
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, il n’en est autre ici puisque l’accroissement de place donnée aux cyclistes à rendu la voie publique souvent plus dangereuse pour les piétons. Les deux-roues occupent tout l’espace, tout bipède doit faire gaffe mais heureusement, il a de l’humour et pourra prendre la Stib dont l’offre sera étendue à souhait. CQFD?
Plus sérieusement, des mesures se profilent pour générer des bonnes pratiques afin de respecter davantage les piétons : Saint-Josse, a inauguré des zones de stationnement pour les 2 roues en février 2022, c’est bien une preuve d’adaptation au changement.
Pour une course à la victoire piétonne
Cette course héroïque tend à bannir la voiture progressivement et rendre la ville à ses habitants. Vœux pieu, incantation? La cohabitation harmonieuse et plus sereine sera acquise en équilibrant les besoins.
Pour aller plus loin
- La rue cyclable, vade-mecum vélo en Région Bruxelles-Capitale (pdf 5.2Mo)
- Cohabitation cycliste-automobiliste parfois tendue (article Rtbf 4 mai 2021)
- Interview de Elke Van den Brandt, ministre de la mobilité à Bruxelles (article de Maxime Czupryk dans 7/7 18/09/2021)
- Saint Josse instaure des zones de stationnement pour vélos, trottinette et motos (article Bx1 26/01/2022 )