Il est vrai qu’en Belgique, les statues volent et je vous en apporte la preuve.
En son temps, en janvier 2007, j’avais trouvé cocasse de retrouver une statue de 3,5m d’envergure emprisonnée suite aux grands vents. L’anecdote toute bruxelloise de la place du Congrès , a réveillé par la suite l’importance des libertés fondamentales.
Il faut dire que : KO et victime d’une tempête particulièrement violente, la statue dédiée à la Liberté de la Presse était couchée au sol.
Quant à sa « mise en cage« , elle présentait une certaine analogie formelle avec le bâtiment de la Cité Administrative à l’abandon.
Les 4 figures en bronze d’une hauteur de 3,5 m qui représentent les libertés fondamentales sont la Liberté des cultes, la Liberté d’association, la Liberté de l’enseignement et la Liberté de la presse. Autant de concepts que de noms de rues autour de la place de la Liberté voisine que je vous invite à découvrir.
À la lecture de cette photographie, le cynique pensera que lorsqu’une agonie est stationnaire, tant qu’à mourir d’immobilisme, mieux vaut finir couché.
Fort heureusement à Bruxelles, certains optimistes diront que, même si les « statues qui volent » sont piégées, à la fin elles nous serviront de phare à notre besoin irrépressible de liberté.
Et puisque les statues peuvent s’envoler, les possibles sont sans limite. Cette photographie l’atteste, croyez-moi.
Pour aller plus loin
Sur l’histoire de la colonne du Congrès (site de la régie des bâtiments)
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