L’équilibriste et le Perchoir, 2020

Perché sur un élévateur rue du Grand Hospice, bombes de spray en mains, j’ai rencontré un jour Bozko en 2018 alors qu’il terminait sa fresque. Caractère trempé, il ne voulait par trop être photographié.

L’artiste est issu de l’académie des Beaux-Arts de Sofia et son projet est d’inspirer les quartiers par un imaginaire issu des comics aux ambiances un peu noires tout en restant conforme aux attentes d’une commande d’une ville.
Ses couleurs rayonnent lorsque la grisaille l’emporte.

Dans cet environnement, le diable se trouve dans les détails comme le dit l’adage. Et en y regardant bien, des antennes de télécommunications situées autour de l’immeuble sont cachées par la force graphique de la fresque.

Fresque du "street artist" Bozko située à deux pas de la place Saint Catherine de Bruxelles. Elle représente un personnage au crane rasé assis sur une balançoire qui semble suspendu.
Fresque de l’artiste BOZKO – © Juin 2020 Bruno D’Alimonte
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Bruxelles à la campagne, 2020

Le lockdown vous a empêché de venir? Il vous faudra peut-être repenser le tourisme et/ou le travail.

Près de Sombreffe, un imaginaire kitch inspire une solution toute locale aux nostalgiques de la capitale. Laeken n’est pas loin au final et Bruxelles chez soi, c’est comme l’Atomium à Sombreffe ou le Manneken Pis à Durbuy.

photographie d'un pastiche d'Atomium situé dans la campagne près de Sombreffe © 2020 Bruno D'Alimonte
Bruxelles à la Campagne © juin 2020 Bruno D’Alimonte
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Les travailleurs masqués

Bruxelles, la place du Luxembourg et le monument à John Cockerill, « le père des ouvriers« , constituent souvent le cirque des manifestations sociales les plus diverses à l’encontre de l’Europe et de ses institutions toutes proches.

Vue de 2 angles du piedestal du monument à John Cockerill situé place du Luxembourg à Bruxelles. Les deux représentations des ouvriers sont masqués symboliquement en raison de la pandémie covid qui sévit. © 2020 Bruno D'ALIMONTE
Les travailleurs masqués © avril 2020 Bruno D’Alimonte

Depuis l’annonce officielle de la pandémie, la population a du suivre des consignes de confinement plus ou moins strictes. Elles sont un prétexte aux contestataires pour affubler à chacune des statues de bronze, en piédestal, un masque symbolique.

Le port du masque en période de déconfinement sera une norme en mai 2020. Face à cet ennemi invisible, l’on devient tous potentiellement coupable d’infecter l’autre.

Vous verrez ensuite sur le bas de l’image le mot « TRAVAIL » barré. Les pessimistes vous diront que la récessions approche, les optimistes feront des photos pour montrer aux premiers qu’il savaient tort.

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